mardi 29 janvier 2013

Pour une Formation spirituelle et morale



« Tout est grâce » disait la Petite Thérèse. C’est dans cet élan de grâce que les frères Travailleurs Missionnaires de l’Immaculée Conception de Nancy ont accueilli les frères de Lisieux, d’Angoulême, accompagnés du Père François MANGA, O. Carm, et Renée PRIEUR, responsable de formation des Travailleurs Missionnaires de l’Immaculée ce Mercredi 16 janvier 2013,  dans leur communauté. En effet, le passage du Père François MANGA en France a été une grande aubaine pour les frères Travailleurs Missionnaires qui en ont tiré profit en lui proposant une journée d’entretien pour tout le monde. Pour une fois, cette initiative, qui a d’ailleurs été salué par le père, nous a permis de se retrouver pour fraterniser dans des moments émouvants de partage et d’échanges spirituels entre frères. Alors, pour donner un sens spirituel mémorable à cette rencontre, un thème a été choisi à l’occasion, que le Père a intitulé comme suit: « Spiritualité et fondation : A la lumière des Manuscrits autobiographiques de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Lisieux »*. Trois points saillants tels que « La vie spirituelle comme cadre général de mon parcours à la lumière du Manuscrit A ; sur la dimension participative à la fondation, à la lumière du Manuscrit B; que dois-je faire, à la lumière du Manuscrit C » ont fait l’objet de l’ entretien du Père MANGA, pendant toute la journée de ce jeudi 17 janvier 2013, avec les Frères Travailleurs Missionnaires de l’Immaculée Conception. Au cours de son entretien, le Père MANGA, avec un ton inhabituel (pour ceux qui le connaissaient avant) a beaucoup insisté sur certains fondamentaux concernant la vie consacrée en général, et sur l’engagement personnel de chacun en tant que Travailleur Missionnaire dans la Famille Missionnaire Donum Dei.
En abordant le premier point, il a insisté que la spiritualité est, selon lui, une vie et non une survie parce qu’elle engage et concerne notre vie. Alors, le futur missionnaire doit être préparé à une si noble tâche par une formation spirituelle et morale spéciale.  Il doit supporter patiemment, courageusement la fatigue, le travail stérile. La spiritualité n’est donc pas anodine, mais donne le ton à la vie. Elle donne de la couleur à ce que nous sommes réellement. Cependant, parlant de patience, qui a beaucoup concerné le point suivant sur la dimension participative à la fondation, le Père a précisé qu’il ne s’agit pas d’une patience passive mais plutôt de celle spirituelle, active et fondée sur une espérance vivante et active (Ste Thérèse  E. J., poésie 90). Elle invite la personne concernée à être prompte, à prendre des initiatives, à avoir de la constance pour mener à bout ses œuvres, persévérant dans les difficultés. La patience ou même la petitesse dont il est question ici donne l’espace à l’initiative, à la confiance en Dieu dans ce qu’on fait et permet de vivre dans une certaine liberté non naïve. Et de fait, prenant l’exemple sur le Carmel, il affirme qu’une fondation n’est jamais définitive car au fur et mesure que les choses avancent, la question de l’identité est toujours permanente. Et il devait en être aussi pour la Famille Missionnaire Donum Dei.
Enfin, le Père François toujours à la lumière de l’esprit Thérésien, a terminé son entretien par certaines propositions et perspectives, qui dit-il, sont valables pour toutes organisations : le projet. Ainsi dit, un projet qui est bien pensé, réfléchi et mûri, porte tout ce que l’on veut réaliser, en donne les avantages attendus, prévoit les difficultés, précise les différentes étapes, les intervenants et les moyens. Cela est indispensable même pour ce qui concerne une œuvre spirituelle, un projet de vie. En sommes le projet nous évite de faire une navigation à vue, ni pour rester dans des rêves évasifs. Le but, le temps et les moyens sont des indicateurs de l’esprit du projet. Il est donc important de savoir ici que ce que l’on veut construire avec Dieu, c’est la meilleure chose ; car rien ne Lui est impossible. Eh bien, que par le recours de la Sainte Vierge, le Bon Dieu achève ce qu’Il a commencé par la main de son humble serviteur le Père Marcel Roussel GALLE, fondateur de cette Famille.
Thèodore KPODA
* Nous publierons de manière progressive l'integralité de la réflexion du frère Manga que nous remercions encore une fois.

mardi 22 janvier 2013

La folie du témoignage chrétien...

Annoncer le Christ, parler et agir comme Lui ou en son nom, nous fera toujours rencontrer la croix, l’incompréhension. Le monde dans lequel nous vivons a ses propres valeurs. Certaines d’entre elles sont extrêmement intolérantes à l’égard de tout ce qui remet en question, contredit ou tente de réguler ses propres critères d'autodetermination. Par conséquent, le courage d’éviter les joies qui fatiguent - parce qu'elles sont sans Dieu (St Thomas) - est aujourd’hui particulièrement urgent pour un chrétien. En face des situations sociopolitiques complexes où le mécontentement et l’insatisfaction agitent nos peuples, le chrétien n’a pas le droit de sacrifier la véritéà l'autel de son revenu pour conforter sa position sociale. Il doit être un homme de valeur. Cela ne veut pas dire qu’il cesse d’aimer ce monde, mais qu'il est capable de tenir tête aux au idéologies qui nie le bien commun. Ce courage de demeurer fermement dans la vérité est inévitablement demandé à tous les membre de l'Eglise famille depuis le prêtres, jusqu'aux aux laïcs engagés dans la gestion de la res publica, en passant par toutes les personnes consacrées! Bref à ceux que le Seigneur envoie comme des agneaux au milieu des loups. Celui qui craint le Seigneur n’a peur de rien dit le Siracide. La crainte de Dieu libère de la crainte des hommes ou des énormes arsenaux de la violence. Si nous sommes unis au Christ nous ne substituerons jamais à la beauté de notre être chrétien des réalités éphémères parfois malsaines que la mentalité contemporaine tente d’imposer à toutes les cultures.
   Banzouzi Diave Ronald DIAMOUANGANA

mardi 1 janvier 2013

Nos bons voeux pour tous....



Noël, c’est Jésus qui vient et qui nous appelle à lui. Tout comme les bergers et les marges qui se sont mis en route, nous aussi, nous nous tournons vers celui qui est « la Lumière du monde ». La nuit n’est plus la même, quand une étoile se met à briller. Venez, l’espérance se lève : c’est Noël !
Oui il est là le Divin Enfant ; et que son avènement soit chanté. Car il est celui que le monde attend et pour tout homme est lumière.  Christ vient prendre notre humanité, notre condition à l’exception du péché. Et pour nous cet Enfant Noël ira très loin car le parallèle sera vite fait entre la crèche et le crucifiement : profond mystère !
Alors si Noël c’est la Paix, la paix doit passer par nos mains. Donnons là à notre voisin !
Si Noël c’est la Lumière, la lumière doit fleurir en notre vie. Marchons vers nos frères pour illuminer leurs jours !
Si Noël c’est la joie, la joie doit briller sur nos visages. Sourions au monde pour qu’il devienne bonheur !
Si Noël c’est l’Espérance, l’espérance doit grandir en nos cœurs. Semons l’espérance au creux de chaque homme !
Si Noël c’est l’Amour, nous devons en être les instruments. Portons l’Amour à tous les affamés du monde !
Joyeux noël à tous et bonne année à tous !
KELOSERO