De Benoît XVI à François!
En la fête de Notre Dame de Lourdes, l'an de grâce 2013, le pape Benoît XVI annonçait à tous sa décision, prise devant le Seigneur, de renoncer aux charges de pontife qu'il avait accepter d'assumer en avril 2005. La suite tout le monde la connaît. Avec, l'élection du pape François, l'Eglise consolée par la présence constante du Seigneur, continue au milieu des tentations et des attaques diverses et variées son pèlerinage terrestre.
L'horizon n'a pas changé puisque Jésus est le même Hier aujourd'hui et éternellement (He 13,8).
Oser la Fraternité
En ce début d'année, comment ne pas reprendre à notre compte ces merveilleuses paroles du pape pour la journée de la paix: "Dans le cœur de chaque homme et de chaque femme habite en effet le désir d'une vie pleine, à laquelle appartient une soif irrépressible de fraternité, qui pousse vers la communion avec les autres, en qui nous ne trouvons pas des ennemis ou des concurrents, mais des frères à accueillir et à embrasser" Il ne s'agit évidemment pas d'une fraternité sans fondement car, oser la fraternité c'est accepter la transcendante paternité de Dieu. Il s'agit là du premier moteur de la révolution en marche. Les réseaux sociaux, les progrès de la technologie ont réussi le pari de nous rendre proche les un des autres, comment transformer cette proximité en force dynamique ? En dépassant certainement la superficialité, la fascination pour l'éphémère et refus catégorique de tout engagement contraignant. Un mode d'être que le philosophe italien Gianni Vattimo résume dans l'expression quasi intraduisible "pensiero debole".
Oser le pari de la béatitude
En plus du pari de la fraternité, nous devons oser le pari d'un bonheur intégral. Duc in Altum! Telle est en quelque sorte l'horizon de la mission. Annoncer à une société en manque d'espérance la joie qui nous vient de la Bonne nouvelle. Oser le pari de la béatitude c'est accueillir généreusement le discours sur la montagne; accepter d'élargir son cœur pour ne pas nous laisser envahir par de fausses illusions. Le pape dit dans son message pour la journée mondiale de la jeunesse "À une époque où l’on est attiré par tant d’apparences de bonheurs, on risque de se contenter de peu, ou d’avoir une idée de la vie “en miniature”. Au contraire, aspirez à de grandes choses ! Élargissez vos cœurs !" Plus loin citant la bienheureux de Turin il rappelle que : "vivre sans foi, sans patrimoine à défendre, sans soutenir une lutte continue pour la vérité, ce n’est pas vivre mais vivoter. Nous ne devons jamais vivoter, mais vivre " Essayons de vivre et aspirons aux grande chose comme recommandait déjà le père Roussel à ses cœurs vaillants de Byans-sur-doubs.
La révolution initiée par le pape François s'est inscrite dans la continuité de l'action de son prédécesseur, Laisserons nous passer le train?