Père fondateur

LE PÈRE MARCEL ROUSSEL GALLES

Un prophète de Dieu dans la société nouvelle qui rejette Dieu.

En 1959, le Père Marcel Roussel-Galle fondateur de la Famille Missionnaire Donum Dei écrivait en reprenant les paroles du Cardinal Suhard :

« J’ AI BESOIN DE MISSIONNAIRES. IL ME FAUT DES APÔTRES »
« Il n’y a guère qu’un dixième de pratiquants dans la population. Les masses sont déchristianisées, c’est pour moi une véritable hantise. Oui il me faut des apôtres. C’est pour cela que je vous ai fait venir dans mon diocèse. Des missionnaires dans les bars, dans les grosses usines , au milieu des travailleurs. Tout ce que vous me dépeignez de ces milieux délaissés et païens, tout ce que vous allez essayer de faire, dites-le autour de vous. » ( Dans le Sillon Missionnaire 1959 )



C’est de là qu’est née, dans l’Eglise, cette nouvelle Famille spirituelle , qui porte le nom de « FAMILLE MISSIONNAIRE DONUM DEI ».

Ces inspirations missionnaires se concrétisent. Le 11 Février 1950 commence la branche des « Travailleuses Missionnaires de l’Immaculée» « Notre mission : REPRODUIRE LE CHRIST AU PUITS DE JACOB ; Comme Lui, à la Samaritaine, aller redire à la jeune prostituée , à la fille-mère, à la femme mariée civilement, à la femme qui vit l’union libre, à toutes celles qui gaspillent leur amour : SI TU SAVAIS LE DON DE DIEU et leur révéler la Femme parfaite, l’Immaculée. »
Il pense aussi à des Travailleurs Missionnaires : des jeunes gens laïcs consacrés, qui vivraient ensemble , mettant tout en commun ! également à des prêtres qui seraient eux aussi engagés dans cette nouvelle évangélisation. Ils constitueraient tous ensemble une unique famille sprituelle. Quelques jeunes hommes se présentent ; il les forme à une évangélisation audacieuse . Il écrit alors un article dans sa revue « Y aura-t-il un jour des Travailleurs Missionnaires ? » Il faudra attendre le 3ème millénaire pour que cette inspiration se réalise.

Il pense aussi à des foyers qui seraient missionnaires des familles blessées par la société moderne. 

Qui est ce Père Marcel Roussel-Galle ?

Dans un petit village du Doubs, appelé LES FINS, en 1904 Etienne et Marie-Louise Roussel se marient. Profondément chrétiens, ils désirent ardemment donner un prêtre à l’Eglise. Marcel naît aux Fins le 8 Juin 1910 ; le 3ème de cinq enfants.

Il rentre au petit séminaire de Consolation à 11 ans. A 16 ans, il voit mourir sa maman. Son père Etienne Roussel, plein de foi et de courage sait garder la famille dans l’affection, dans l’unité de la foi. Quand à Marcel il continue le petit séminaire ; après la mort de sa maman, qui était sa confidente, il se tourne définitivement vers la Sainte Vierge , qui devient sa maman, toute proche. IL apprend à l’aimer très particulièrement auprès d’un bon père spirituel. « C’est auprès de l’abbé Mauvais que j’ai appris à aimer la Sainte Vierge, à lui parler sans cesse, à tout faire avec elle »…

Au Séminaire de Philosophie à Faverney

Puis Marcel entre au séminaire de philosophie à Faverney. Il découvre sainte Thérèse de L’Enfant Jésus et sa petite voie d’enfance spirituelle. St François de Sales devient aussi son Maître dans la vie spirituelle. Avec la petite voie de Thérèse il y voit un chemin adapté à ceux qui vivent dans le monde et qui doivent se sanctifier dans la simplicité du quotidien. Durant ses années à Faverney grandit aussi en lui un grand élan missionnaire ; Il prie en regardant le plan de Paris , offrant déjà au Seigneur tous ces hommes et ces femmes qui vivent, souffrent, travaillent et qui, peut-être sont éloignés du Seigneur .

Le Grand Séminaire de Besançon

Durant ses études de théologie au Grand séminaire de Besançon il s’ouvre de plus en plus aux réalités de la vie moderne de ce temps et comprend en profondeur les besoins apostoliques d’une société où l’Eglise est souvent combattue et où les résultats de ce combat marquent en profondeur la vie des hommes. A l’âge de 20 ans il s’offre à l’Amour Miséricordieux de Jésus, à la suite de la petite Thérèse , en comprenant que sa vocation et sa mission seront pour toujours liées à ce don d’Amour infini que Jésus apporte aux hommes pauvres et pécheurs. Marcel devient prêtre le 22 Décembre 1934 dans la chapelle du Grand séminaire de Besançon .

Un prêtre - Un missionnaire

Il est nommé dans cinq petites paroisses rurales, aux confins du diocèse, en remplacement du curé malade. Il n’y reste que huit mois car il est nommé vicaire à l’Église du Sacré-Cœur à Besançon, puis vicaire à Gray, jusqu’en 1939. Dans ces différents ministères il réalise ses désirs missionnaires auprès de la jeunesse, des pauvres, des incroyants ou des indifférents. En 1940, une année comme aumônier militaire durant la guerre mondiale fortifie encore le bon Pasteur qui aime ses brebis et qui est toujours prêt à donner sa vie pour elles.
En octobre 1940 il est démobilisé et commence à être Curé d’une paroisse à Byans Sur Doubs. En 1943 paraît le livre du Père Godin « France pays de mission ? » La description de la déchristianisation de certaines région de France, de certains milieux sociaux détermine en lui toute une orientation de vie. Il ressent en lui la tendresse du Christ pour ceux qui se perdent Il vibre à la Miséricorde divine attirée irrésistiblement vers les pauvres, les misérables, les petits.

C’est alors qu’une certaine intuition commence à prendre forme en lui. Des jeunes gens, des jeunes filles ne pourraient-ils pas, tout en se consacrant au Christ pour toujours, rayonner leur foi en l’amour miséricordieux de Jésus dans les milieux de travail, au milieu des pauvres, des pécheur. Avec l’accord de son Eveque Mgr Dubourg, Il part à Paris en février 1947 afin de prendre sa place dans la grande mission de la banlieue parisienne.

Sa vie se passe alors au service de la Famille Missionnaire qui s’étend dans les cinq continentes. « C’est l’œuvre de l’Esprit Saint et de la Vierge Marie » Il en est convaincu car il n’est qu’un petit, un pauvre qui se laisse pas à pas guider par le Ciel. La croix se fait souvent bien lourde ; croix de maladie, mais surtout croix de trahison, de rejet , d’incompréhension. Durant ces années de peine naissent les membres associés aux Travailleuses Missionnaires. Il rassemble tous ces membres dans une unique Famille à laquelle il donne le nom de FAMILLE MISSIONNAIRE DONUM DEI. Dans la nuit du 15 au 16 février 1984, il entrevoit que la Famille Missionnaire Donum Dei, pourrait peut-être être affiliée à l’Ordre du carmel non seulement au niveau spirituel, mais pourquoi pas, au niveau juridique ? Dans la nuit du 21 au 22 Février 1984 le Seigneur le rappelle à Lui. Il repose sur on lit , comme endormi, le chapelet roulé autour de son poignet, un petit crucifix près de sa tête sur l’oreiller.

3 commentaires:

  1. Did father founder write a book? I want to google it if any. Thanks~

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    1. hello Dear Rafael.. we hope you readed the mail we sand you. Thank you for your suggestion. we are thinking about.

      May God bless you and all yours.

      sincerly

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  2. Nanti kalo dapet aku dikasi ya:-)

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